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Dans un milieu naturel, les roches subissent l'érosion par l'eau sous différentes formes ; la pluie et le gel.

Pour permettre une étude sur le phénomène d'érosion par l'eau, nous avons réalisé plusieurs expériences modélisant ces deux facteurs naturels. 

 

Pour modéliser la pluie, nous avons créé un système de goutte à goutte à l'aide de bidons en plastique remplis d'eau. Un échantillon de granite et un échantillon de craie ont été placés en dessous du bouchon du bidon, dans une cuvette afin de recueillir l'eau. Les deux échantillons ont été surélevés à l'aide d'un petit tuyau afin que le niveau d'eau tombée soit en dessous de la roche.                                             En laissant le bouchon légèrement ouvert, des gouttes tombent et viennent impacter les échantillons. Nous avons veillé à ce que les gouttes d'eau tombent de manière régulière et que la hauteur soit suffisante pour créer un impact assez fort. Bien sûr, les bidons ont été remplis régulièrement. Cette expérience a durée 12 semaines. 

 

 

 

 

 

 

 

 

                    Craie                                                          Granite

 

A l'issue de notre expérience, nous avons constaté que la craie a été cassée par les gouttes d'eau qui ont creusées l'échantillon tandis que le granite, lui, n'a pas été dégradé ni creusé par les gouttes d'eau. (voir les photos ci-dessous)

 

            Roches à l'état initial :                                  Roches à l'état final :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour observer l'effet du gel, nous avons réalisé l'expérience en cycles. Les deux échantillons (granite et craie) ont été humidifiés avant d'être placés au congélateur (environ -20°C) pendant 12 heures. Deux autres échantillons non humidifiés nous ont servi de témoins. Ensuite, nous les avons sorti à l'air libre pendant 12 heures également. Nous avons recommencé ce cycle de manière altérnée pendant 12 semaines. 

 

            Roches à l'etat initial:                                 Roches à l'etat final:

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur les échantillons humidifiés, nous observons que la craie a été morcelée en plusieurs petits fragments alors que le granite n'a subit aucun effet visible.

A l'inverse, nous n'avons observé aucun effet du gel sur les échantillons témoins. Nous pouvons conclure de cette expérience que l'eau a joué un rôle essentiel dans la fracturation de la craie.

 

Ces expériences nous ont amenées à penser que cette différence de résistance est dûe aux propriétés de ces deux roches.                             

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